Les pogroms en Russie font référence à des actes de violence et de persécution systématique à l'encontre de minorités ethniques, principalement les Juifs, qui ont eu lieu à différentes périodes de l'histoire russe.
Le mot "pogrom" est d'origine russe et signifie "dévastation" ou "ravager". Il est utilisé pour décrire les émeutes antijuives qui ont eu lieu en Russie impériale, en particulier à la fin du XIXe et au début du XXe siècle. Pendant cette période, les Juifs étaient souvent victimes de discrimination et de violences de la part de groupes antisémites, encouragés par les autorités ouvertement hostiles envers eux.
Les pogroms étaient souvent déclenchés par des rumeurs et des accusations infondées de meurtres rituels juifs (le soi-disant "meurtre rituel" était une accusation fausse selon laquelle les Juifs sacrifiaient des enfants chrétiens pour utiliser leur sang dans des rituels religieux). Ces rumeurs, associées à la pauvreté économique et à la xénophobie, ont souvent conduit à des violences extrêmes contre les communautés juives.
Les pogroms variaient en gravité, allant de pillages et de destruction de biens jusqu'à des attaques physiques, des viols et des meurtres. Des milliers de Juifs ont été tués et des milliers d'autres ont été blessés ou forcés de fuir leurs maisons lors de ces émeutes.
Les pogroms en Russie ont eu un impact significatif sur la communauté juive et ont incité de nombreux Juifs à émigrer vers d'autres régions, en particulier vers les États-Unis. Ces événements ont également eu une influence sur le sionisme, un mouvement politique visant à établir un État juif en Palestine, car ils ont renforcé la croyance que les Juifs devaient avoir leur propre pays pour être protégés des persécutions.
Bien qu'il y ait eu des tentatives de prévention des pogroms et de protection des minorités, les violences antijuives en Russie ont persisté même après la période impériale. Les événements les plus tragiques ont eu lieu pendant la guerre civile russe (1917-1922) et dans les années qui ont suivi, lorsque l'instabilité politique a engendré une augmentation des tensions interethniques et religieuses. Le dernier pogrom d'envergure a eu lieu à Kielce, en Pologne (qui faisait alors partie de l'Union soviétique), en 1946.
De nos jours, le souvenir des pogroms en Russie reste un sujet sensible et douloureux pour de nombreuses personnes, rappelant les conséquences tragiques de la haine et de l'intolérance.
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